Tomahawk

Le Crépuscule des Braves

1866. De nouvelles découvertes d’or conduisent l’armée à ouvrir une route et bâtir un fort sur un territoire attribué aux Sioux. Au grand dam du garde frontalier Bridger (Van Heflin) dont la femme Cheyenne (Susan Cabot) l’amène à considérer ce nouveau conflit des deux bords. Alors que Bridger essaie de pacifier les rapports entre les parties, une simple étincelle peut mettre le feu aux poudres que le Lieutenant Dancy (Alex Nicol) ne souhaite qu’allumer.

L’un des rares films pro-Indiens par un maître du genre

Brillamment mis en scène par George Sherman (Le Diable dans la Peau, Au mépris des lois) et tiré de faits historiques, cette œuvre forte met à nu les divergences entre politiques poussées par l’expansion vers l’Ouest, pilier de l’Amérique mythique, et l’hypothétique survie d’un style de vie ancestral que seule une poignée, dont Van Heflin, s’efforce de conserver encore un pathétique semblant d’apparence. A noter l’un des premiers rôles de Rock Hudson.