Que le meilleur l'emporte

« Autrefois, on ne pouvait avoir un Président catholique ou juif ou noir. Un catholique peut désormais devenir Président et viendra  jour où nous aurons un Président juif, ou noir ou… femme » (Président sortant Hockstader - Lee Tracy)   

En politique, tous les coups sont permis. Surtout les plus bas.

Politiciens aguerris, William Russell et Joe Cantwell se présentent à l’investiture de leur parti, prélude aux élections présidentielles américaines. Deux hommes très différents. Si le premier affiche une détermination d’acier, il se montre aussi prêt à tout pour s’installer à la Maison-Blanche. Qu’importe des méthodes qui, souvent, tournent au règlement de comptes. Sincère, honnête, Cantwell se refuse à employer les mêmes armes. Pourtant, lorsque remontent à la surface des informations compromettantes sur le passé de son rival, il tient une occasion en or de le distancer et de siéger dans le bureau ovale…

Les élections présidentielles américaines telle que le cinéma ne les avait jamais montrées.

Réalisateur de Patton et de La planète des singes, Franklin J. Shaffner tourne avec Que le meilleur l’emporte l’un des fleurons de sa carrière, tableau réaliste et impitoyable des coulisses de la politique américaine. Marqué par l’interprétation d’Henry Fonda (Il était une fois dans l’Ouest, L’homme aux colts d’or) et de Cliff Robertson (Charly, Les trois jours du Condor), Que le meilleur l’emporte reste, quarante ans après sa sortie, d’une grande actualité, d’une véracité d’autant plus incontestable que Franklin J. Shaffner a filmé les discours télévisés de John Fitzgerald Kennedy.