• Un acteur principal qui, à lui seul, constitue un chapitre entier de l'histoire du western américain : Randolph Scott dont on ne compte plus les prestations dans le genre, une quarantaine dont Coups de feu dans la Sierra, Les Pionniers de la Western Union, Les Conquérants de Carson City, La Trahison du capitaine Porter et Sept Hommes à abattre.
• Lee Marvin qui crève littéralement l'écran en méchant, à un moment de sa carrière où il multiplie les apparitions marquantes dans le western (L'Expédition du fort King, Les Massacreurs du Kansas, Duel sans merci).
• Bien que portant l'empreinte d'un artisan chevronné du western, Le Relais de l'or maudit est le seul long-métrage réalisé par Roy Huggins, cinéaste dont les talents s'exercèrent surtout en tant que scénariste (Trois heures pour tuer, Bataille sans merci) et producteur de télévision (les séries légendaires Maverick, Le Virginien et Cheyenne).
• Si on la connaît surtout pour son face-à-face avec James Stewart dans La Vie est belle, Donna Reed figure dans de nombreux westerns, entre autres Coup de fouet en retour, Horizons lointains et Trois heures pour tuer.
• La superbe photographie en technicolor de Charles Lawton Jr, un chef opérateur dont la considérable contribution au western comprend Les Deux cavaliers, Cow-boy, 3 h 10 pour Yuma, Le Sabre et la flèche et L'Homme de nulle part.
• Deux morceaux de bravoure (l'embuscade du début à la dynamite, la poursuite de la diligence) réglés avec brio par Yakima Canutt, coordinateur des cascades ou réalisateur des scènes d'action de films aussi importants que Ben-Hur, La Charge fantastique, Spartacus, La Chute de l'Empire Romain, Un Homme nommé Cheval et Quand les aigles attaquent.