• Un western conçu sur mesure pour Randolph Scott, l'une des grandes vedettes du genre dans les années 1940 et 1950 avec pas moins de 60 films à son tableau de chasse, notamment Le Brigand bien-aimé, Les Pionniers de la Western Union, Les Écumeurs, Le Relais de l'or maudit, Dix Hommes à abattre, L'Homme de l'Arizona, Comanche Station et Coups de feu dans la Sierra.
• Des six westerns en commun entre Randolph Scott et André de Toth (les cinq autres sont Les Conquérants de Carson City, Les Massacreurs du Kansas, La Trahison du capitaine Porter et Terreur à l'Ouest), Le Cavalier de la mort est, selon les amateurs du genre et spécialistes, le meilleur.
• S'il ne bénéfice pas du renom de John Ford ou d'Anthony Mann, André de Toth s'inscrit parmi les meilleurs réalisateurs de western des années 1950. C est d'ailleurs à ce titre qu'il dirige, outre Randolph Scott, Gary Cooper et Kirk Douglas dans respectivement La Mission du commandant Lex et La Rivière de nos amours.
• Randolph Scott avantageusement accompagné d'Ellen Drew (Le Baron de l'Arizona, La Peine du Talion) et Joan Leslie (La Grande caravane, Sergent York).
• Comme tout western hollywoodien qui se respecte, Le Cavalier de la mort repose non seulement sur une grande vedette, mais aussi sur des seconds rôles familiers, en l'occurrence Alexander Knox (Les Vikings, Le Jour le plus long), John Russell (Rio Bravo, La Ville abandonnée), Cameron Mitchell (Les Implacables, Le Jardin du diable) et Alfonso Bedoya (Dix hommes à abattre, Les Grands espaces).
• Une réussite à laquelle contribuent également la très belle photographie en Technicolor du chef opérateur Charles Lawton Jr (3 h 10 pour Yuma, Cow-boy) et la musique de George Duning (Les Deux cavaliers, L'Homme de la plaine).
• Le scénario sans temps mort et riche en rebondissements de Kenneth Gamet qui signe également les scripts de La Fièvre de l'or noir, Le Sabre et la flèche, Ton Heure a sonné, Les Massacreurs du Kansas et Dix Hommes à abattre.