Le bandit

UN WESTERN ORIGINAL, AUDACIEUX ET PASSIONNANT

Son complice abattu lors du hold-up d’un wagon de marchandises, Santagio trouve refuge dans une ferme isolée du Haut-Mexique. Si Manuelo Lopez, le fermier, projette de le tuer pour s’emparer du butin, il y renonce après que le bandit en fuite lui aie sauvé la vie. Pendant ce temps, sa femme, Maria, fatiguée d’une vie de labeur et de misère, supplie le fugitif de l’emmener aussi loin que possible. Bientôt, au moment de son départ, Santagio voit arriver Guntz, son receleur, accompagné de policiers.

Non sans avoir déjà donné un chef-d’oeuvre au fantastique (Le Chat Noir), un autre au film noir (Détour), le réalisateur Edgar G. Ulmer en ajoute, avec Le Bandit, un troisième au western. Une oeuvre unique en son genre, portée par une mise en scène riche de sens et l’interprétation nuancée d’Arthur Kennedy (L’Homme à la plaine, Les Affameurs). Longtemps interdit au Mexique, sous prétexte du tableau peu flatteur qu’il fait du pays, Le Bandit surprend toujours par sa brutalité, son caractère intimiste et sa sécheresse.