Le Passage du canyon

Les violents de la prairie perdue

En 1856, tandis que la ruée vers l’or embrase tout l’Oregon, Logan Stewart accepte, à la demande de son ami Camrose, de convoyer de Portland à Jacksonville la fiancée de ce dernier, Lucy Overmire. Si Stewart s’éprend de sa passagère, il lui cache ses sentiments. Arrivé à destination, il sauve Camrose, coupable du meurtre d’un mineur, du lynchage. La trêve est de courte durée car, déjà, les Indiens déterrent la hache de guerre, poussés à la révolte par l’assassinat d’un des leurs par un complice de Camrose. Imminente, l’attaque de Jacksonville ne laisse que peu d’espoir de survie à ceux qui s’y sont retranchés…

« Un Western noir, un des plus mystérieux et exquis jamais réalisés » (Martin Scorsese)

Surtout connu pour ses films fantastiques (La Féline, Rendez-vous avec la Peur), noirs (Berlin Express, La Griffe du Passé) et d’aventures (La Flibustière des Antilles, La Flèche et le Flambeau), Jacques Tourneur honore également le western d’une réussite majeure : Le Passage du Canyon. Principalement animé par Dana Andrews (Mark Dixon Détective), Brian Donlevy (La Clé de Verre, Le Carrefour de la Mort) et Susan Hayward (Le Jardin du Diable), le film réunit tous les ingrédients du genre, avec cependant un plus : la « patte » d’un maître !