Une poignée de plomb

Il vécut selon la loi du Colt

Ancien hors-la-loi, le shérif Frank Patch n’est plus en odeur de sainteté à Cottonwood Springs où, d’une main de fer, il fait régner ordre et justice. Alors que son tableau de chasse de douze bandits envoyés six pieds sous terre attire de nouveaux prétendants à une réputation d’as de la gâchette, ses méthodes brutales commencent à déplaire à des notables d’autant plus inquiets que le shérif connaît leur secret. Pour remplacer un Patch qui devient un obstacle dans l’évolution de la ville vers la modernité, ceux-ci envisagent une solution : l’éliminer. Un sale boulot dont ils chargent des hommes impatients d’en découdre…

Un western immanquable pour les fans du genre

Commencé par Robert Totten et achevé par Don Siegel (Sierra Torride, Le dernier des Géants) après que le premier fut brouillé avec Richard Widmark au terme de vingt-cinq jours d’une collaboration difficile, Une poignée de plomb porte la signature d’Alan Smithee, pseudonyme que la guilde américaine des réalisateurs attribue aux films « à problème ». Pourtant, si problème il y a eu sur le plateau, Une Poignée de Plomb reste une œuvre forte, originale, décrite comme un « bon western classique » par le guide des films.